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Attentat de Nice, quelles conclusions?

L’ attentat de Nice le 14 juillet 2016 est une nouvelle pierre rouge du terrorisme islamique en France.

Premier constat : comme un virus mutant, cette forme de terrorisme évolue dans le temps.

Mohamed Lahouaiej Bouhlel  auteur de l'attentat terroriste de Nice chez un ami. Eté 2015

Mohamed Lahouaiej Bouhlel auteur de l’attentat terroriste de Nice posant chez un ami. Eté 2015

L’auteur de l’attentat, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, n’était pas un musulman pratiquant mais un jouisseur débridé. Il ne s’était jamais rendu en Syrie ou dans une quelconque terre de « jihad », mais fréquentait une salle de sport ouverte à l’hédonisme. Il n’était pas passé par la case prison, lieu d’embrigadement islamiste, même s’il avait écopé d’une peine avec sursis. On parle d’une radicalisation rapide. Il faudrait dire expresse.

Second constat : il semble avoir été dans un délire construit.

Le camion loué par  Lahouaij pour perrpètrer l'attentat de Nice

Camion ayant servi à Mohamed Lahouaiej Bouhlel pour commettre l’attentat terroriste de Nice. 86 personnes ont été tuées.

D’une part, il a en effet préparé son opération avec soin et dans un esprit de non retour. D’abord il a acquis « le camion du crime » très légalement en vendant ses quelques biens.
Ensuite, il a reconnu l’itinéraire de son attaque à plusieurs reprises. Pourtant, d’autre part, outre un pistolet de 7,65 mm, bien létal lui, il avait plusieurs armes factices, un peu comme s’il voulait se donner une illusion de puissance.

 

Troisième constat : Son calme et la minutie de la préparation prouvent qu’il n’était pas dans une crise de folie. Voulait-il se venger où était-il en quête de célébrité au point de sacrifier sa vie ?

Quatrième constat : Même sans motivation religieuse profonde, la propagande de Daech suffit à inspirer des individus à l’esprit déconstruit, dans une société qui perd ses repères.

Voilà pourquoi les réactions de nos responsables politiques sont déplacées.

Le gouvernement d’abord, qui se nourrit de mots et n’ose pas s’en prendre aux racines du mal, autant dans les dérives de notre société que dans une lecture mortifère de l’islam de certains de ses adeptes. L’opposition ensuite, Nicolas Sarkozy en tête, quand elle exacerbe la peur et joue sur l’émotion pour revenir au pouvoir.

Nous avons besoin d’un plan de combat, pas d’une bataille de coqs.

UN GOUVERNEMENT AU SERVICE D’ISRAËL ?

Le 11 février, un nouveau gouvernement nous tombait sur la tête. Enfin, nouveau jusqu’à un certain point : le Premier ministre ne change pas. Sur 39 membres, seulement 13 sont des arrivants, en outre surtout parmi les secrétaires d’État. Un détail semble-t-il important aux yeux de nos décideurs, on compte exactement 19 femmes pour 19 hommes. Un véritable gouvernement de parité, comme on dit, même si le CV de certaines de ces dames apparaît bien peu étoffé à la rubrique « activités professionnelles ». Nous avons aussi relevé la participation de neuf membres du corps enseignant, allant du simple instituteur et directeur d’école primaire, pour Jean-Marc Todeschini, jusqu’au maître de conférence, dans le cas de Patrick Kanner, en passant par le prof d’allemand, métier exercé par Jean-Marc Ayrault. Quand même neuf enseignants sur un gouvernement de 39 membres, cela fait 25% des effectifs. Comme si certains éléments de cette profession n’en avaient pas déjà assez fait en démolissant l’Éducation nationale !

On ne compte que cinq nouvelles têtes parmi les ministres : Jean-Marc Ayrault, Jean-Michel Baylet, Emmanuelle Cosse, Jean-Jacques Urvoas et Audrey Azoulay. Encore en est-il deux bien connues : Ayrault, ancien Premier ministre de François Hollande, et Azoulay qui exerçait pour ce dernier des fonctions de conseiller.

Pourquoi ces menus changements ? Bien sûr, il fallait remplacer Christiane Taubira. Hollande ne pouvait surtout pas garder Laurent Fabius. Au détour d’un article, le très informé « Actualité Juive » nous explique la raison de l’évincement de Fabius et de la promotion d’Ayrault : « Jean-Marc Ayrault devrait accorder davantage d’attention au dossier européen que son prédécesseur qui avait fait du Moyen-Orient et de la conférence-climat ses priorités, avec une réussite variable ».

En clair, pour « Actualité Juive », Fabius se mêlait de ce qui ne le regarde pas, le Moyen-Orient. Il est vrai qu’il avait promis de relancer le dialogue israélo-palestinien et menacé de reconnaître l’État palestinien si ses démarches n’aboutissaient pas. On a compris, Ayrault, plus souple, a reçu la consigne de ne plus embêter les Israéliens avec ce dossier qui sent le soufre.

« Actualité Juive » va plus loin. « Si les efforts de M. Fabius ont contribué à sceller un accord sur le programme nucléaire iranien et sur la lutte contre le réchauffement climatique, sa position dans la crise syrienne – « ni Assad, ni Daech » – a été contestée pour son irréalisme et a fini par être battue en brèche par l’exécutif dans les derniers mois de l’année 2015 ».

Sur un ton neutre, l’hebdomadaire de la communauté parle de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran. Or, avec l’État hébreu dont il soutient systématiquement les positions, il a critiqué avec véhémence la conclusion de ce dossier. En revanche, l’attaque est claire quant à la politique syrienne menée par Fabius au nom de la France. L’option « Ni Assad, ni Daech » est présentée comme « irréaliste ». Pour les Israéliens comprenons-nous. Mais cela semble aussi annoncer un changement de la politique de la France en Syrie.

Concernant les Israéliens, tout d’abord, les naïfs s’étonneront de leur choix. Ne pas soutenir la politique « Ni Assad, ni Daech » revient à choisir l’un contre l’autre. Un soutien à Daech apparaissant impossible, on conclut aisément que la solution préconisée consiste à s’allier à Bachar contre Daech. Comme par hasard la stratégie proposée par la Russie.

 

Pour lire la suite dans   » L’Echelle des Valeurs et la Lettre de Pierre de Villemarest « 

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Les effets pervers d’une immigration sauvage

Immigration , les dessous politiques…

Dans la vraie vie, la vôtre, on paie pour ses erreurs : ne pas appliquer la loi, ne pas protéger sa maison ou manquer d’hygiène de vie va vous coûter en amendes, voire en prison, en frais suite à un cambriolage ou en ennuis de santé. En politique, nos dirigeants ne paient jamais pour leurs fautes, puisque c’est vous qui écopez.

Depuis maintenant près de 40 ans, nous ouvrons nos portes à une immigration toujours plus massive. Ces nouveaux venus, à la fois pour des raisons historiques et économiques, sont pour la plupart de confession musulmane. De plus, pour la majorité d’entre eux, ils appartiennent dans leur culture d’origine aux catégories les moins éduquées.

Nos responsables politiques ont cru, ou fait mine de croire, qu’il n’existait pas de danger pour le pays. Pire, au lieu de tarir le flot, ils l’ont laissé grandir. Ils ont ainsi commis une double faute dont, aujourd’hui, les effets pervers nous touchent de plein fouet. Et eux, comme si de rien n’était, continuent de nous vanter les vertus de l’immigration massive.

Les aspects néfastes de ce phénomène ont pourtant bien frappé en 2015 avec les attentats de janvier et novembre, à Paris, pendant la nuit du Nouvel an, à Cologne. Bien sûr, il ne s’agit pas de faire l’amalgame : parmi les migrants, la majorité sont de braves gens. Certains même se sont si bien intégrés qu’il faut connaître leur nom pour les savoir venus d’ailleurs.

D’autres, une importante minorité, apparaissent en revanche comme des prédateurs. Là encore il ne faut pas confondre. Il y a parmi eux les fanatiques d’une religion qu’ils voudraient voir dominante sur notre sol, mais de plus des fous furieux prêts à imposer la loi islamique par le feu et le sang.

D’autres encore auxquels la délinquance permet un retour à l’état tribal. Tous ces déviants ont en commun un mélange de haine, de mépris et de jalousie pour nous Européens, Français, Occidentaux en général.

Dans ce contexte, un autre danger se greffe sur celui de cette immigration hors contrôle : la prise de position d’extrémistes de gauche en sa faveur. À Calais, par exemple, plusieurs milliers de candidats au passage en Grande-Bretagne s’entassent dans un camp de fortune. Ils sont devenus une nuisance pour les habitants et un facteur d’insalubrité. 17 unités de forces mobiles ont été appelées en renfort pour les contenir s’ajoutant à la police locale. À certains moments, ces illégaux d’Afghanistan, de Syrie ou d’Afrique noire lancent des assauts pour tenter d’entrer en force dans la zone portuaire.

Pour ces offensives, des militants de « No Borders » (Pas de frontières) les soutiennent et les organisent en commandos. Il faut parler d’une organisation militaire obligeant la police à adopter des tactiques de guerre.

Se radicalisant au nom d’une sous culture à laquelle Internet sert de caisse de résonance, comme « No Borders », les « Black Blocks » et d’autres manipulent ces cohortes de « sans papiers » les transformant en forces supplétives. Ils parviennent même, jouant sur la sensibilité d’idéalistes, à entraîner ces derniers à assurer la logistique au quotidien de ces meutes de désespérés venues d’ailleurs.

À la fin, c’est une armée de guerre civile qui se met en branle. Français et migrants, des gens dont le seul lien est la haine de notre société. Merci à nos dirigeants.

Toutes ces informations qu’on vous cache

Des projets de lois voulues par les Français mais rejetées par les députés.

Le 2 avril 2015, nos députés ont repoussé deux projets de lois.

Le premier devait permettre aux policiers de faire usage de leurs armes face à des agresseurs armés ou contre des bandes de délinquants qui les agressent.

Le second aurait permis de retirer la nationalité française aux doubles nationaux servant dans les réseaux jihadistes.

 

Les paroles infâmes d’un rabbin.

Un rabbin, s’adressant aux juifs de nationalité française, a osé écrire : « un pays qui n’est pas le nôtre » en parlant de la France, dans l’hebdomadaire « Actualité Juive ».

 

Lecture du Coran dans la basilique Sainte Sophie à Istanbul.

Violant la neutralité du lieu, les autorités islamistes turques ont fait procéder à une lecture d’un passage du Coran par un imam dans la basilique Sainte Sophie, construite par l’empereur Justinien au VIe siècle. En Turquie, la laïcité est en perte de vitesse au profit de l’islamisme militant.

 

La guerre de Syrie tend à s’exporter au Liban.

À Tripoli, au Liban, la guerre civile syrienne alimente un conflit entre le quartier alaouite de Jabal Mohsen et les sunnites de Bab el Tebbaneh. Le Hezbollah et le ministre de l’Intérieur libanais, Nouhad Machnouk, instrumentalisent ces événements à des fins politiques.

VOUS POURREZ LIRE LES DETAILS DE CES INFORMATIONS, ET D’AUTRES IGNOREES PAR LA PRESSE A GRAND TIRAGE, DANS LE MENSUEL « L’ECHELLE DES VALEURS » DU MOIS DE MAI.

Ce numéro vous sera envoyé en échange de deux timbres.

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Notre sort se joue aussi en Syrie

Nous l’avons déjà dit, la guerre en Syrie ne se limite plus, depuis longtemps, à deux belligérants. Elle est tripolaire et, de plus, compliquée par l’intervention de nombreux intervenants extérieurs : l’Iran, la Turquie, le Qatar, et autres pays arabes, la Russie et les États occidentaux. Sur trois camps, deux sont infréquentables :

Celui de Daech (le dit État islamique) et celui du régime de Damas, dirigé par la famille Assad. Ces deux camps ont tellement commis d’atrocités, que les laisser s’emparer du pouvoir ou le conserver en Syrie revient à livrer le peuple de ce pays à des bouchers.

Reste le troisième camp, que l’on identifie à l’ASL (Armée syrienne libre), formée de déserteurs de l’armée régulière et de volontaires, souvent des jeunes gens dont les amis et les proches sont morts sous les balles du clan des Assad pendant les manifestations pacifiques de 2011.

Dieu sait que nos médias et la télévision du Qatar, Al Jazeera, avaient alors célébré le courage et la légitimité de ces jeunes Syriens en quête de « démocratie » [même si nous leur en offrons chez nous un modèle essoufflé]. Quelques aides ont été accordées pour les soutenir dans ce qui est devenu une guerre civile. Elles ont été trop souvent détournées par des chefs politiques peu scrupuleux, plus soucieux de s’enrichir que de fournir le nécessaire aux combattants *.

Résultat, sur le terrain, les unités de l’ASL manquent de munitions et même de nourriture. Quelques-unes survivent évitant le contact avec l’ennemi faute de pouvoir combattre. D’autres ont cédé à la tentation et sont passées avec armes et bagages aux côtés de Daech qui leur donne tout ce dont ils ont besoin grâce à l’argent du pétrole volé dans les zones de production. L’Occident et les pays arabes sont largement responsables de la dégradation de la situation. Conséquence perceptible : on tend à croire chez nous qu’il n’y a plus que deux camps. Vision de la réalité qui sert Bachar Al-Assad et ses sbires, les faisant passer aux yeux de certains pour des partenaires acceptables.

SI NOUS LAISSONS FAIRE…

Si nous laissons faire, nous assisterons à une bipolarisation totale du conflit syrien. L’ASL et ses relais politiques disparaîtront, absorbés par Daech ou par le pouvoir. La Syrie sera réduite à deux entités, l’une gouvernant à l’ouest, avec à sa tête Damas, l’autre à l’est, dominée par les radicaux islamistes.

Les Syriens auront perdu toute chance de retrouver une vie normale. Des deux côtés, il leur faudra accepter la dictature. En revanche, Daech et Damas sauront trouver un accord, fut-il temporaire, pour se partager le pays. Les prédateurs ont toujours su se ménager entre eux pour survivre.

Dans un tel cadre, pas d’espoir pour les réfugiés de rentrer au pays. Ils demeureront donc un poids pour les pays voisins : la Turquie, la Jordanie et principalement le Liban. L’expérience vécue avec les Palestiniens devrait pourtant nous servir de leçon : la colère engendre la violence et le faible, pour répondre, recourt le plus souvent au terrorisme.

À cela s’ajoute un autre problème, la tension montante entre sunnites et chiites, entre les Arabes et l’Iran. Nous avons droit à une avant-première au Yémen, quand nous voyons les Arabes former une alliance et lancer une offensive contre les chiites Houthis qui ont pris le pouvoir à Sanaa, par la force, à la majorité sunnite. Que ce scénario prenne place en Syrie et nous assisterions à une collaboration de fait entre Daech et un nombre croissant de pays arabes : simplement pour contrer les chiites et parce que l’ASL ayant été absorbée par ses deux adversaires, il n’y aurait plus d’autre partenaire sur le terrain auquel s’allier.

S’estimant menacé, l’Iran risquerait d’intervenir massivement aux côtés de ses alliés. À cela près que ce pays se verrait surclassé militairement, le rapport de forces jouant contre lui (voir l’encadré). Risquant ses dernières cartes, avec sa marine, il bloquerait l’entrée du Golfe arabo-persique, par où transite 40% du pétrole que nous consommons. L’Europe serait prise à la gorge et obligée de soutenir les Arabes pour assurer les approvisionnements en or noir. Nous entrerions alors dans une conflagration internationale…

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* À titre d’exemple, un responsable qui avait reçu un chèque d’un pays arabe a immédiatement « investi » l’argent dans l’achat de deux restaurants à Dubaï.