Macron en tête du premier tour des élections présidentielles…manipulation de l’opinion
Macron est arrivé au deuxième tour des élections présidentielles grâce à une manipulation de l’opinion. Toute la presse, à quelques rares exceptions près, s’est prêtée à ce jeu. Nous en avons la preuve.
Un témoignage accusant Bayrou d’emploi fictif qui n’intéresse pas les médias!
Sous le titre « Attaché parlementaire, emplois fictifs, Nicolas Grégoire témoigne », nous avons publié le texte écrit par Nicolas Grégoire. En 1997 et 1998, il a été attaché parlementaire pour deux élus du parti de François Bayrou, Jean-Jacques Hyest et Ambroise Guellec. Il était salarié de ces deux personnes, rémunéré par l’État sur l’indemnité attribuée aux députés et aux sénateurs pour cet usage.
Néanmoins, il travaillait au quotidien pour le journal du parti de Bayrou et, comme il le dit, n’a pratiquement pas vu ses « élus ». Il s’agissait donc d’emplois fictifs.
Pourtant Bayrou fait la leçon à Fillon
Écœuré par les leçons de morale adressées par Bayrou à Fillon, à partir de la fin du mois de mars, il a fait le tour des rédactions. D’abord interpellés, les journalistes finissaient toujours par trouver l’histoire « sans intérêt ». Grégoire a néanmoins intéressé « Le Télégramme », un quotidien local breton.
À l’honneur de la rédaction de ce dernier, une enquête a été diligentée. Bayrou et ses proches ont nié. Ils sont allés jusqu’à dire qu’ils ne connaissaient pas Grégoire ! Étrange, pendant deux ans, ils auraient donné des bulletins de salaire à quelqu’un dont ils n’ont pas le souvenir. Convaincu de la véracité de ses dires « Le Télégramme » a publié le 8 avril dernier : commentaires de Grégoire et dénis de vérité du clan Bayrou dans les mêmes pages.
L’affaire n’intéresse pas les médias
Grégoire a cru alors à la sortie de « l’affaire ». Reprenant son bâton de pèlerin, il a à nouveau démarché les médias. À Europe 1, ils l’ont tenu en haleine pendant une semaine. À l’AFP, sous prétexte de tout vérifier, ils lui ont laissé croire à la sortie d’un papier jusqu’au 22 avril, à la veille du scrutin du second tour.
Comble de l’hypocrisie, certains journalistes ont même prétexté qu’ils ne voulaient pas « interférer dans la campagne » en cours. Dans le même temps, ils continuaient de s’acharner sur les deux candidats de droite en tête dans les sondages, Fillon et Marine Le Pen. De la déontologie journalistique pur sucre !
France Info, RMC, RTL, Le Figaro, Libération, l’Express, l’Obs, Le Parisien, le Journal du Dimanche, Paris Match, le Canard Enchaîné : beaucoup de titres de la presse française sont cités par l’ancien attaché parlementaire. Avec leurs nuances dans la couardise ou la bassesse, ils ont répondu avec le même « niet ».
Marianne a même fait mieux : après avoir contacté Grégoire en vue d’une publication, la rédaction n’a pas donné suite… Mais elle a publié une interview de deux pages de Bayrou. Les deniers de Judas se paient désormais en encre d’imprimerie.
Nous avons compris, le blocage survenait toujours au niveau de la rédaction. Mais pourquoi pour Bayrou et pas pour Fillon ou Le Pen ? Bien sûr, tout le monde vous le dit : il n’y a pas de complot. Il semble quand même bien que des réseaux existent qui cherchent à orienter vos décisions.