Toutes ces informations qu’on vous cache

Des projets de lois voulues par les Français mais rejetées par les députés.

Le 2 avril 2015, nos députés ont repoussé deux projets de lois.

Le premier devait permettre aux policiers de faire usage de leurs armes face à des agresseurs armés ou contre des bandes de délinquants qui les agressent.

Le second aurait permis de retirer la nationalité française aux doubles nationaux servant dans les réseaux jihadistes.

 

Les paroles infâmes d’un rabbin.

Un rabbin, s’adressant aux juifs de nationalité française, a osé écrire : « un pays qui n’est pas le nôtre » en parlant de la France, dans l’hebdomadaire « Actualité Juive ».

 

Lecture du Coran dans la basilique Sainte Sophie à Istanbul.

Violant la neutralité du lieu, les autorités islamistes turques ont fait procéder à une lecture d’un passage du Coran par un imam dans la basilique Sainte Sophie, construite par l’empereur Justinien au VIe siècle. En Turquie, la laïcité est en perte de vitesse au profit de l’islamisme militant.

 

La guerre de Syrie tend à s’exporter au Liban.

À Tripoli, au Liban, la guerre civile syrienne alimente un conflit entre le quartier alaouite de Jabal Mohsen et les sunnites de Bab el Tebbaneh. Le Hezbollah et le ministre de l’Intérieur libanais, Nouhad Machnouk, instrumentalisent ces événements à des fins politiques.

VOUS POURREZ LIRE LES DETAILS DE CES INFORMATIONS, ET D’AUTRES IGNOREES PAR LA PRESSE A GRAND TIRAGE, DANS LE MENSUEL « L’ECHELLE DES VALEURS » DU MOIS DE MAI.

Ce numéro vous sera envoyé en échange de deux timbres.

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Alain Chevalérias
39, rue des Faubourgs
10130 MAROLLES-SOUS-LIGNIERES

Notre sort se joue aussi en Syrie

Nous l’avons déjà dit, la guerre en Syrie ne se limite plus, depuis longtemps, à deux belligérants. Elle est tripolaire et, de plus, compliquée par l’intervention de nombreux intervenants extérieurs : l’Iran, la Turquie, le Qatar, et autres pays arabes, la Russie et les États occidentaux. Sur trois camps, deux sont infréquentables :

Celui de Daech (le dit État islamique) et celui du régime de Damas, dirigé par la famille Assad. Ces deux camps ont tellement commis d’atrocités, que les laisser s’emparer du pouvoir ou le conserver en Syrie revient à livrer le peuple de ce pays à des bouchers.

Reste le troisième camp, que l’on identifie à l’ASL (Armée syrienne libre), formée de déserteurs de l’armée régulière et de volontaires, souvent des jeunes gens dont les amis et les proches sont morts sous les balles du clan des Assad pendant les manifestations pacifiques de 2011.

Dieu sait que nos médias et la télévision du Qatar, Al Jazeera, avaient alors célébré le courage et la légitimité de ces jeunes Syriens en quête de « démocratie » [même si nous leur en offrons chez nous un modèle essoufflé]. Quelques aides ont été accordées pour les soutenir dans ce qui est devenu une guerre civile. Elles ont été trop souvent détournées par des chefs politiques peu scrupuleux, plus soucieux de s’enrichir que de fournir le nécessaire aux combattants *.

Résultat, sur le terrain, les unités de l’ASL manquent de munitions et même de nourriture. Quelques-unes survivent évitant le contact avec l’ennemi faute de pouvoir combattre. D’autres ont cédé à la tentation et sont passées avec armes et bagages aux côtés de Daech qui leur donne tout ce dont ils ont besoin grâce à l’argent du pétrole volé dans les zones de production. L’Occident et les pays arabes sont largement responsables de la dégradation de la situation. Conséquence perceptible : on tend à croire chez nous qu’il n’y a plus que deux camps. Vision de la réalité qui sert Bachar Al-Assad et ses sbires, les faisant passer aux yeux de certains pour des partenaires acceptables.

SI NOUS LAISSONS FAIRE…

Si nous laissons faire, nous assisterons à une bipolarisation totale du conflit syrien. L’ASL et ses relais politiques disparaîtront, absorbés par Daech ou par le pouvoir. La Syrie sera réduite à deux entités, l’une gouvernant à l’ouest, avec à sa tête Damas, l’autre à l’est, dominée par les radicaux islamistes.

Les Syriens auront perdu toute chance de retrouver une vie normale. Des deux côtés, il leur faudra accepter la dictature. En revanche, Daech et Damas sauront trouver un accord, fut-il temporaire, pour se partager le pays. Les prédateurs ont toujours su se ménager entre eux pour survivre.

Dans un tel cadre, pas d’espoir pour les réfugiés de rentrer au pays. Ils demeureront donc un poids pour les pays voisins : la Turquie, la Jordanie et principalement le Liban. L’expérience vécue avec les Palestiniens devrait pourtant nous servir de leçon : la colère engendre la violence et le faible, pour répondre, recourt le plus souvent au terrorisme.

À cela s’ajoute un autre problème, la tension montante entre sunnites et chiites, entre les Arabes et l’Iran. Nous avons droit à une avant-première au Yémen, quand nous voyons les Arabes former une alliance et lancer une offensive contre les chiites Houthis qui ont pris le pouvoir à Sanaa, par la force, à la majorité sunnite. Que ce scénario prenne place en Syrie et nous assisterions à une collaboration de fait entre Daech et un nombre croissant de pays arabes : simplement pour contrer les chiites et parce que l’ASL ayant été absorbée par ses deux adversaires, il n’y aurait plus d’autre partenaire sur le terrain auquel s’allier.

S’estimant menacé, l’Iran risquerait d’intervenir massivement aux côtés de ses alliés. À cela près que ce pays se verrait surclassé militairement, le rapport de forces jouant contre lui (voir l’encadré). Risquant ses dernières cartes, avec sa marine, il bloquerait l’entrée du Golfe arabo-persique, par où transite 40% du pétrole que nous consommons. L’Europe serait prise à la gorge et obligée de soutenir les Arabes pour assurer les approvisionnements en or noir. Nous entrerions alors dans une conflagration internationale…

Pour lire la suite de cet article demandez l’Echelle des Valeurs  d’avril 2015.

Ce numéro sera envoyé en échange de 2 timbres.

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Alain Chevalérias
39, rue des Faubourgs
10130 Marolles sous Lignières

 

* À titre d’exemple, un responsable qui avait reçu un chèque d’un pays arabe a immédiatement « investi » l’argent dans l’achat de deux restaurants à Dubaï.

LES QUESTIONS SUR L’ATTAQUE D’IN AMENAS

Alain Chevalérias édite « L’Echelle des Valeurs et la lettre de Pierre de Villemarest » Pour avoir connaissance de cette publication envoyez un chèque de 6 € à:  

Alain Chevalérias, 39 rue du Faubourg, 10130 MAROLLES SOUS LIGNIERES

 

Ce que tout le monde sait:

Le 16 janvier 2013 au matin, à In Amenas, un commando de l’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) s’emparait de plusieurs dizaines d’otages dont une quarantaine d’occidentaux.

In Amenas se trouve dans le Sahara algérien, à quelques kilomètres de la frontière libyenne. S’y tient la base de vie d’employés travaillant à l’extraction du gaz nature, dont beaucoup d’étrangers. Les lieux sont rapidement encerclés par l’armée algérienne.

Trois jours plus tard, le 19 en milieu de matinée, les forces de sécurité donnent l’assaut. 38 otages, dont 37 Occidentaux sont tués. Les autorités algériennes n’ont tenté aucune négociation. Agissant comme elles l’ont fait, elles condamnaient les captifs du commando d’AQMI.

Les questions que ces événements posent:

1/ Jamais depuis le début des attaques terroristes, dans les années 90, les installations gazières ou pétrolières algériennes n’ont été attaquées. Les uns expliquaient cette bizarrerie affirmant ces installations trop bien défendues pour servir de cibles. Les autres y voyaient la preuve d’une connivence entre la DRS, les tous puissants services secrets algériens, et les terroristes. QUESTION: Pourquoi les terroristes ont-ils attaqué des installations stratégiques qu’ils évitaient depuis plus de vingt ans?

2/ In Amenas se trouve dans la wilaya (département) d’Illizi. Or nous connaissons cette région pour deux raisons. D’une part, en septembre 2003 nous avions appris qu’une base américaine y était secrètement en construction (notre article: http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/base-usa.html). D’autre part, au début de la même année, 14 otages y étaient enlevés par un certain Abderrezak El Para (notre article: http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/sahara.html). QUESTION: Pourquoi la région d’Illizi a-t-elle été choisie par l’AQMI pour mener cette nouvelle opération?

3/ Les forces algériennes ont mené un assaut qui ne laissait, comme nous l’avons dit plus haut, que très peu de chance aux otages. Le prétexte donné, la détermination des preneurs d’otages, n’est pas convainquant. En effet, l’affaire se déroulait en plein désert, facilitant la surveillance des abords et l’isolement du site par l’armée algérienne déployée. Jouant avec le temps et les manipulations psychologiques, méthodes connues des services de sécurité du monde entier, les Algériens ne se donnaient-ils pas des chances de sauver la vie des otages, au moins du plus grand nombre d’entre eux? Certes, comme le font remarquer des observateurs locaux, l’armée algérienne a été formée « à la soviétique » pour gérer ce genre de crise. Une école peu économe en vies humaines. On a néanmoins le terrible sentiment que les décideurs algériens  souhaitaient le moins de survivants possibles. QUESTION: Les auteurs des prises d’otages risquaient-ils de faire des révélations gênantes pour les autorités algériennes si, pris vivants, ils étaient traduits en Justice?

4/ L’AQMI est formée de deux entités. La première avec le chef de l’organisation, Abdelmalek Droukdal, est basée en Kabylie. La seconde, formée de plusieurs katibas (compagnies), opère dans l’ensemble désertique ou semi-désertique de l’Algérie, de la Mauritanie, du Mali et du Niger. Au printemps 2007, l’armée algérienne a lancé une opération importante pour traquer l’AQMI en Kabylie. Depuis, les interventions n’ont été que clairsemées. D’autre part, en avril 2010, l’Algérie créait le CEMOC (Comité d’état-major opérationnel conjoint) supposé coordonner la lutte antiterroriste avec les pays de la région sahélienne (notre article:http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/lutte-anti-terrorisme-sahel-cemoc-algerie.html). Or, depuis cette date, et en dépit des moyens énormes dont elle dispose, l’armée algérienne n’a rien fait pour aider les pays concernés à lutter contre le terrorisme. QUESTION: La détermination des responsables algériens contre le terrorisme est-elle aussi totale qu’elles le proclament?

5/ Comme nous l’avons noté dans plusieurs de leurs interventions, les autorités algériennes sont très hostiles à la présence française dans les pays du Sahel se trouvant sur sa frontière sud, le Mali, le Niger, mais aussi la Mauritanie. Cette hostilité atteint un point tel que l’on constate une convergence de vues entre Alger et l’AQMI quand il s’agit de dénigrer la France. QUESTION: L’AQMI, puis le MUJAO ont-ils été peu ou prou  utilisés par la DRS pour atteindre les intérêts français, principales cibles des terroristes dans la région sahélienne?

Tant que les pays occidentaux, la France en premier lieu, n’ont pas de réponses à ces questions, il apparaît difficile de mettre sur pied un plan d’annihilation de la menace terroriste dans la région sahélienne.

Le blog d’Alain Chevalérias. Présentation

Depuis bientôt quarante ans, je cours le monde à la recherche de la vérité.

En Rhodésie, alors sous la loi des Blancs, j’ai deviné l’émergence de la tyrannie du Zimbabwe. L’année 1976 m’a trouvé en Angola, en prison, où j’ai connu le sort des Africains soumis au caporalisme de barbares auto-proclamés présidents. En Afghanistan, pendant dix ans, passant la moitié de mon temps dans les maquis anti soviétiques, j’ai assisté à l’arrivée des Arabes. C’était en 1984. En vain j’ai appelé à la prudence. Dès 1988, j’ai dénoncé le danger du radicalisme islamiste, tout en assistant en Bulgarie à l’effondrement du soviétisme. Au Liban, pendant la guerre civile, j’ai compris les chrétiens, seuls d’une religion, a pouvoir subir le massacre sans émouvoir l’Occident. Dans les années 90, avec les accords d’Oslo, j’ai espéré, avant de comprendre Israël ruinant toutes les chances de la paix. Puis, à Belgrade et au Kosovo, sous les bombes, j’ai vu l’Occident trahir et mentir. Le pire était à venir: en Irak, où j’ai assisté à la destruction d’un pays par l’orgueil américain. De retour en Afghanistan, j’ai prophétisé, ai-je le sentiment, en annonçant un échec inéluctable faute de nous être adaptés. Puis en 2011, de retour en Afrique sahélienne, je décrivais la menace de la naissance d’un « émirat islamo-mafieux« . Encore une fois, hélas! Je ne m’étais pas trompé…

Je dédie ce blog à la révélation de ces occultations de la vérité qui, un jour, toujours, éclatent comme des bombes à retardement. Demain, vous pourrez lire ce que je pense de l’attaque d’In Amenas en Algérie.